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                     L'air est invisible mais c'est lui qui tient l'oiseau

                                                          Tao Li Fu

​Ce matin j'étais très perplexe sur un choix que je devais faire. Nous sommes en novembre 2020, c'est à dire en plein confinement.
Une tâche matérielle pressante, urgente, qui peut avoir quelques répercussions dans les temps à venir, m'appelait à Limoges, c'est à dire à 1 heure de mon domicile. En même temps, me confronter avec l'atmosphère si lourde du confinement, croiser les regards qui se dérobent, sentir les peurs des contacts,  risquer d'être arrêtée, controlée, plusieurs fois peut être, me créer une attestation qui n'en est pas une, etc etc, tout cela me mettait dans l'inconfort, et je ressentais fortement que mon énergie du moment était plutôt dans la quête de l'harmonie et non pas dans la confrontation à ce monde si compliqué qui nous est imposé actuellement.
Mais je balançais: je vais à Limoges? Je n'y vais pas?
Alors cherchant une réponse, j'ai ouvert ce petit recueil de poèmes de Tao Li Fou, un vieux Sage des fins fonds de la Chine ancestrale.

Et j'ai lu: L'air est invisible, mais c'est lui qui tient l'oiseau.....

Mon Dieu, quelle magnifique réponse! Merci!!! Merci de me montrer encore et encore combien les Anges, les Etres de Lumière, les Guides, les Dragons... sont présents dans les moindres détails de nos vies, et comment le Divin ne cesse de nous porter dans le creux de sa main!
Mon âme réclame le calme, la paix, la Lumière, et si j'y réponds en essayant ainsi d'élever mes vibrations, je participe dans ma petite sphère à l'élévation de la Lumière dans le Monde, n'est ce pas le plus important? Et pour le reste, de toutes façons, Dieu y pourvoira, comme en témoigne Yogananda à chaque page de son autobiographie, ou ce pasteur âgé maintenant de 106 ans, qui continue à le clamer avec un rire venant du tréfonds de ses entrailles! Ce qui est urgent à mes yeux terrestres se fera tranquillement lorsque le moment sera venu. Il suffit que je me laisse porter par l'air...........




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Présences, Gratitude


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Deuxième Soleil

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Dernièrement mon petit fils de 5 ans me dit un matin, abruptement : tu sais qu’il va y avoir un deuxième soleil ? Je lui réponds, oui… j’ai vu ça quelque part (effectivement, il y a quelques temps, j’avais lu un article à ce propos dont j’ai retrouvé la trace chez Monique Mathieu). Il continue en exprimant fortement le désir de ne pas redevenir bébé, mais qu’il ait au moins 6 ou 7 ans quand ce deuxième soleil arrivera. Je le rassure.
 
J’aime son regard qui va au-delà des choses. Ainsi une autre fois dans notre jardin, il avait dit à sa maman : « Jean est là ». Jean ne fait pas partie de ma vie quotidienne, et personne ne lui en a parlé, mais Jean est un de mes frères de sans doute 15 ans mon ainé, mort prématurément. Je ne l’ai pas connu.  Mais… Jean est là…
 
Hier en fin de journée, j’ai pris cette photo et en la visualisant ce matin sur mon écran, j’ai la surprise et le bonheur d’y découvrir un deuxième soleil. Couleur chakra du Cœur. Un soleil venu du Cœur. Une nouvelle vision, une nouvelle Terre animée par l’essence de l Amour. Un soleil de guérison dont notre Terre et ses habitants ont tant besoin.
 
Guérison par l’Amour. Chakra du Cœur. Chakra du Cœur de la Terre qui nous envoie ses ondes d’Amour. A nous de les accueillir à notre tour dans nos chakras, et de laisser ces ondes rayonner au delà de nous, en prenant soin de nous libérer des interférences envahissantes de notre mental.
 
Gratitude, pour la Terre, pour nous tous qui marchons dessus, pour mon petit-fils qui m’a rappelé ce message,  pour nos enfants et petits-enfants, et pour les générations futures.

1948/2018

Cette année est l‘année de mes 70 ans. Ils se fêteront lorsque l’été laisse place à l’automne.
Et cette année j’ai choisi de renaître.
 
Je me suis reconnectée à la danse, que j’avais abandonnée depuis 30 ans. J’ai dansé la danse des chakras, en faisant résonner mes pieds dans le sol jusqu’à ce qu’ils aillent à la rencontre du cœur de la Terre, j’ai laissé virevolter mon bassin de droite et de gauche, devant et derrière, en lemniscates ou pas, j’ai  permis à mon plexus de s’ouvrir à sa lumière jaune dorée, j’ai abandonné mon cœur à l’amour, ouvert mes bras comme des ailes d’oiseaux, bu de délicieux nectars dans ma gorge et ouvert ma tête aux espaces sidéraux, les musiques m’ont enchantée, et mon corps a vibré dans toutes ses dimensions
 
J’ai reconnu des Lumières, hommes et femmes, et elles m’ont reconnue
 
J’ai rencontré le chamanisme, voyagé au son du tambour, me suis abandonnée dans le giron d’un majestueux éléphant, ai découvert des espaces jusqu’alors inexplorés en moi-même, respiré le parfum subtil et puissant de la sauge incandescente et du palo santo
 
J’ai conduit sans crainte sur de longues distances, avec une vitre de portière qui ne s’ouvrait pas aux péages
 
Et l’œuf de Yoni est venu à moi. Merveilleuse expérience initiée avec une infinie délicatesse. Et j’ai envie de dire à toutes les femmes: n’ayez crainte, il vous apportera de la joie, de la vie, de la tendresse à l'égard de vous-même, et si nécessaire, il vous apaisera, dissoudra avec le temps les agressions psychiques ou physiques, remettra un plancher pelvien dans sa tonicité après un accouchement, soignera les descentes d’organes, vous réconciliera avec votre corps.... Cette année de mes 70 ans, j’ai reçu de merveilleux cadeaux de la vie
 
Merci Emeline, merci Nathanaëlle, merci Plume Blanche, merci Saundra, merci Aisha, merci l’Univers qui sait si bien s’occuper de nous 
 
Merci à ma famille qui me soutient avec tant d’amour.
 

Infinie gratitude
 
Marie

 
 

Un moment de vie

Depuis quelques temps je reçois des messages insistants selon lesquels je dois m’exprimer davantage.
 
Alors aujourd’hui, je vais le faire à propos d’une période de ma vie qui a été extrêmement douloureuse.
 
C’était dans les années 70. J’étais une jeune fille/femme de 20 ans très coincée, car élevée dans un milieu où les codes étaient rigides. J’étais en fac à Paris et j’avais quelques copains. Puis un jour l’irréparable s’est produit. L’un d’eux, un homme baraqué et puissant, m’a plaquée au sol, et je n’ai plus eu le moyen de faire quoique ce soit, immobilisée totalement, juste la force de dire « arrête, arrête » et de le répéter, mais rien ne l’a arrêté. Tout s’est produit en quelques secondes, et je me suis retrouvée hébétée, perdue, violée au plus profond de moi, morte.
Quelques semaines plus tard je découvrais que j’étais enceinte. Je n’avais personne à qui me confier, même à propos de ce viol, les tabous étaient trop puissants à l’époque. La seule personne finalement à laquelle je me suis confiée fut mon frère de onze ans plus âgé que moi et qui faisait pour moi figure de père.. Il m’a bien sûr gentiment fait comprendre que j’étais « un peu responsable »….. Comme dab…
Puis il m’a mise en relation avec une faiseuse d’anges, comme on disait à l’époque. Et nous n’avons plus jamais reparlé de cet épisode de ma vie. Je suis partie seule avec mon secret.
L’avortement a eu lieu, difficile, avec des aiguilles à tricoter qu’elle m’avait demandé d’acheter, dans un grenier obscur, et elle, qui me reprochait de geindre.
 
Puis s’en est suivie une longue période de solitude et de soumission.
 
J’avais eu beau crier, « non, arrête » comme ce n’était pas entendu, je me suis mise dans la situation où dire « non » ne servait à rien, alors j’ai laissé faire, et j’ai été manipulée à tous niveaux pendant de longues années, puis un jour soudain, pour défendre un homme que j’aimais, pour défendre ma famille intime que j’aimais, j’ai su dire un NON tonitruant. Mais ce NON m’avait pris toute mon énergie et là encore il m’a fallu du temps pour renaître à moi-même.
 
La renaissance est là, vivante, chaude, lumineuse.
 
Le monde a besoin d’Amour. Pour moi, le monde a besoin d’amour encore plus que de paix. Car la paix viendra avec l’amour.
 
Je sais ce que c’est que de souffrir après un viol, je sais ce que c’est que de souffrir après un avortement.
Mais je déplore infiniment que notre société prenne si peu en considération ces souffrances. Le drame des violences sexuelles, hommes ou femmes, est maintenant souligné dans nos sociétés occidentales. Mais je pense particulièrement aux femmes qui avortent. Elles sont accompagnées avant, en France du moins,  pour « être sûr » que leur choix est un choix « consenti ». Mais qu’est ce qu’un choix consenti, quand il y a un père qui refuse l’enfant, un viol, une mère qui n’en peut plus entre son travail et sa vie de femme et d’épouse, les contraintes professionnelles etc, etc ?
Un avortement est toujours un traumatisme, c’est une mutilation psychique et physique , et notre société ignore la souffrance profonde consciente ou non de ces femmes. On s’attache à l’aspect moral, mais qu’en est-il du reste ? Il y a un avant, un pendant  et un après. L’avant, la prise de décision est accompagnée, mais le pendant, l’acte,  et l’après, la femme est seule. Bien souvent une solitude sans fond.
 
Alors mes Anges chéris, qui nous accompagnez de façon visible ou imperceptible, est-il possible qu’un jour cette souffrance soit prise en considération ?  Pouvez vous prendre ces femmes, blessées, déchirées mutilées, sous vos ailes et laisser glisser sur leur cœur le souffle de votre compassion profonde et guérissante ?
 
Namasté

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Les vies antérieures
 
Mon mari et compagnon de vie vient de partir pour 800km à pieds sur le « camino », le Chemin de Saint Jacques. Et force est pour moi de constater que cet exploit m’est impossible. Chaque fois que je porte un sac à dos, même rempli de peu, quelques t-shirts, un livre de poche, un pantalon, une brosse à dents et son dentifrice, une douleur pénible s’installe sur mes épaules et à l’avant de l’articulation de mes bras, si bien que je suis obligée de faire glisser les bretelles plus bas sur mes bras eux-mêmes.
 
Me promenant lors d’une courte randonnée, le dos libre, je méditais sur cette douleur qui limite la longueur de mes randonnées, même si je ne me sens pas du tout de partir pour 800km.
 
Et soudain m’est venue l’image quasi réelle d’une personne, je pencherais pour une femme, dans un pays asiatique, Vietnam, dans un temps pas si lointain, tirant une sorte de pousse-pousse rempli de lourdes charges chacune 4 ou 5 fois plus grosses et plus lourdes qu’elle. Pour le tirer une grosse lanière était positionnée sur le devant de son sternum, légèrement sous les clavicules. Elle tirait ainsi la charrette en tenant avec ses mains les deux grandes barres avant de la charrette. L’essentiel de l’effort se faisait là, juste où mes épaules et mon sternum refusent définitivement de porter un poids. L’évidence m’est apparue : mon corps avait engrangé cette mémoire et refusait toute charge dont le poids se portait sur mes épaules et mon sternum. J’ai alors pratiqué un soin de libération à ma sauce, et depuis je sens que quelque chose se passe dans mes épaules, la sensation qu’elles se libèrent peu à peu de cette mémoire, et qu’à travers mes mains s’écoulent et disparaissent dans le sol les poids qui m’étaient ainsi imposés ou …que je m’impose dans cette vie..
 
J’aime ce travail de régression dans les vies antérieures. Il n’est pas l’essentiel de ma pratique thérapeutique, mais il peut en faire partie si les personnes souhaitent en faire le voyage. Et je suis toujours pleine de gratitude quand je lis dans le regard de l’autre combien une telle exploration et les soins appropriés amènent l’éveil et la libération dans leur cœur. Cette libération s’incarnera ensuite progressivement dans la vie, parfois en un temps record, parfois elle mettra un peu plus de temps, mais elle viendra en son temps.
 
Namasté
 

Une fois de plus, merci les Anges !
 
 
Lorsqu’on leur laisse libre cours, les Anges s’occupent vraiment de tout dans les moindres détails.
 
J’avais rejoint ma fille et sa jolie famille en fin de résidence théâtrale. La famille se compose entre autres d’un petit bébé de 4 mois.
 
La poubelle était pleine à craquer de couches en tous genres, mais personne ne savait où la déposer pour qu’elle soit évacuée par les services de la ville.
 
Qu’à cela ne tienne, j’avais 4 heures de route en solo, je prends en charge la poubelle pour que les vapeurs n’envahissent pas la voiture où se trouvait Bébé. Ma fille était gênée que je sois envahie pas les mauvaises odeurs, mais je n’y accordais pas d’attention.
 
Et effectivement, mes Anges se sont chargé de la question : j’avais calé dans la portière près de moi un flacon de parfum et durant tout le trajet, la chaleur aidant, j’ai bénéficié des délicieuses effluves de mon parfum.
Quel humour et quelle tendresse ils peuvent avoir à notre égard !
 
Gratitude

La Méditation du Pissenlit telle que je l’aime
 

Aujourd’hui le printemps arrive, il est là au niveau des dates, mais les signes se font de plus en plus nombreux et le confirment, les hirondelles sont arrivées et sont déjà dans la fabrication de leurs nids, le coucou chante, les oiseaux appellent à la vie dès 5 heures du matin, et les pissenlits illuminent nos prairies et nos jardins de l’or précieux de leur lumière. Ce n’est pas un hasard si le pissenlit est aussi nommé l’or du pré. Le pissenlit, souvent chassé, tondu, dénigré car il envahit nos pelouses est pourtant un précieux allié de notre foi(e), et certains, dont je ne suis pas car je n’en ai pas la patience, cueillent chaque année ses jolies fleurs pour en faire de délicieux élixirs.

Le pissenlit est un ami de mon cœur. En effet il habite facilement mon cœur mais d’une façon tout à fait particulière. Je voyais l’autre jour mon petit-fils souffler sur un pissenlit en graines et chanter : je t’aime, un peu, beaucoup, passionnément…. La méditation du pissenlit est une méditation qui nous vient des Esséniens. Quand je la fais, j ‘imagine mon cœur habité d’une lumière dorée (je suis comme tout le monde, mon cœur a parfois d’autres couleurs telles que le gris et je me souviens d’une époque où le soir je le trouvais si lourd à porter que je le déposais sur la table de nuit près de moi pour alléger mon sommeil). Je visualise alors des pissenlits en fleurs. Leur rayonnement illumine mon cœur et au-delà, je les laisse devenir graines, je donne à chacune des graines les qualités qui me viennent à l’esprit, amour, paix, joie, sérénité…, je souffle délicatement dessus et laisse les graines s’envoler vers ceux auxquels je pense sur le moment . Ce peut-être mes proches, ceux que j’aime et qui font partie intégrante de ma vie, ou ceux que j’accompagne dans leur vie, mais aussi ceux qui souffrent ici ou dans les pays plus lointains. Je pense souvent aux hommes, femmes et enfants qui subissent des guerres ou des malversations. Parfois je voudrais les prendre dans mes bras et les réchauffer avec mon cœur pour leur donner un peu de paix, mais je n’ai ni la force, ni le courage de partir en Syrie, en Birmanie, au Yémen … ou autres lieux de grande souffrance. Alors je leur envoie mes graines. Que je sois au volant de la voiture, en train de faire la vaisselle, ou de faire la queue dans un magasin, il y en a toujours dans mon cœur prêtes à s’envoler et à se déposer là où il y a besoin.. Elles sont toujours à disposition. C’est un trésor inépuisable.
 
C’est ma part du colibri. Et il n’est pas besoin de coussin de méditation pour la faire.
 
Namaste
 
Marie

Envol
 
Cette semaine, je viens de prendre une décision difficile : laisser une page de 15 ans derrière moi pour en ouvrir une autre dont il reste peut être tout à écrire.
C’est à la fois bousculant et enthousiasmant.
 
J’étais devant mon ordinateur, écrivant à ce propos quand soudain, tout près sur ma droite a retenti un bruit sourd contre la fenêtre, bruit sourd que je connais bien : un oiseau venait de s’y cogner.
Je sors aussitôt pour découvrir sur le sol une pauvre grive complètement étourdie, peut être morte,  couchée sur le dos, ventre offert aux prédateurs, ailes écartées, mauvaise posture !
 
Je prends la pauvre grive dans mes mains, elle vit. Je la remets sur ses pattes autant qu’elle le peut dans le creux de ma main gauche, et la laisse doucement reprendre ses esprits en lui caressant le dos, les flancs, le cou, et en lui disant combien la vie est belle et qu’il n’et pas pour elle le moment de nous lâcher !
 
La petite bête ne bouge pas, son cœur bat fort et vite, son bec reste ouvert, mais je la sens qui peu à peu s’abandonne dans le creux de ma main, ses ailes se remettent à leur place et elle s’installe doucement, cherchant la paix au dedans.
 
Que faire ? La garder dans ma main ? Le repas est en train de cuire, je dois m’activer…
 
Mon mari me suggère : tu as des nids dans la maison, non ?
Oui j’ai des nids ; quand ils tombent, j’aime les ramasser et les installer sur des poutres de la maison, c’est une bonne idée.
 
Je décide de la monter dans notre chambre, l’installe dans un nid sur le rebord d’une fenêtre ouverte, face à une jolie glycine et au jardin qu’elle connaît par cœur ; puis je lui envoie plein de pensées de vie et d’amour et m’éclipse doucement.
 
1 heure plus tard je remonte , et là quand j’ouvre la porte, je la vois redresser sa tête, me regarder, étirer sa gorge, peu à peu se remettre sur ses pattes, se grandir, observer la glycine, choisir la branche du cerisier tout proche pour se préparer au printemps prochain et prendre tranquillement son envol.
 
J’ai pris le nid en photo mais par une sorte de respect pudique à son égard, je n’ai pas voulu la prendre, elle, dans sa détresse du moment.  Toutefois si vous fermez les yeux, vous la verrez s’étirer doucement, et avant de prendre son élan, déposer en cadeau au fond du nid 2 petites crottes teintées des mures de notre jardin !
 
La petite grive a commencé l’écriture de sa nouvelle page.
 
Le 11 Septembre 2016
 
 

Le lâcher-prise de la goutte de rosée
 
Osho, commentant un dessin d’une feuille de lotus émergeant d’un étang nous décrit ainsi le lâcher-prise :
« Voici sur cette image des feuilles de lotus emplies de lumière matinale ; les ronds dans l’eau indiquent qu’une goutte de rosée vient de tomber. C’est un moment précieux, un instant béni. En s’abandonnant à la gravité, en glissant de la feuille, la goutte de rosée a perdu son ancienne identité pour se dissoudre dans l’immensité de l’eau. Il est pensable qu’elle ait pu frémir avant de lâcher prise, avant de dépasser la limite entre le connu et l’inconnu »
 
Cette dernière phrase décrit magnifiquement à mon sens le vertige du lâcher prise, cet infime moment de peur qui nous retient bien souvent en arrière, ce petit déchirement au cœur avant toute renonciation au connu. La toute petite seconde qui fait que balançons à l’extrême avant de tout lâcher et de s’ouvrir à l’inconnu comme l’enfant qui vient de naître.




 
Colère, quand tu nous tiens...
 
Ce matin je reçois une magnifique carte de mon petit-fils pour les fêtes des grand mères. Grand bonheur. Il n'a pas encore 3 ans, un beau dessin de ciel, de dauphin, de poisson volant, "Vitamines Maminou, ET LE MONDE EST A VOUS" dit la carte avec le dessin d'une mamie qui s'élance vers son avenir.
Exactement ce dont j'ai besoin actuellement.
Je m'assieds devant mon ordinateur pour rédiger un mail à la maman et lui dire combien cette carte m'a émue. Mon énergie est toute entière concentrée sur ce dialogue aimant.
Et là, mon chéri me dit "puisque tu es devant ton ordi, profites en pour commander ce petit livre (Tout le monde fait caca !!!) que je trouve si bien pour lui (notre petit fils)".
J'obtempère.
Et d'un coup une violente colère surgit à l'intérieur de moi-même: j'ai envie de faire AUTRE CHOSE, je n'ai pas envie de passer du temps devant mon ordinateur, et surtout, « c'est toi qui a découvert ce livre, alors fais le toi-même ce cadeau!!! »   Bien sûr tout ceci se bouscule dans ma tête mais, évidemment,  je n'en dis rien. Et je poursuis l'achat sur internet.
Puis la colère m’emmène arracher des ronces dans le jardin. Très efficace la colère pour l'énergie qu'elle donne !
Oui mais colère contre QUI? Mon mari que j'aime ? Pourquoi... ? Après tout il a choisi la facilité et comme je suis bonne poire, ce qu'il  sait et dont il a l'habitude, rien de plus simple ni de plus naturel au fond!
Mais colère contre moi qui ne sais pas dire non!!!!!
Revenue de mon déronçage, j’interroge la boite à idées de Lulu dont les formulations me sont toujours percutantes. A chaque réponse je sens la main de mes guides qui est là, présente, réceptive à mes soucis, Jung aurait parlé de synchronicité, mais j'aime parler de mes Guides par lesquels je me sens tellement et si chaleureusement entourée maintenant !
La réponse tombe, directe: « Regarde devant toi ».
Et devant moi il y a cette magnifique carte qui me dit « Vitamines Maminou ET LE MONDE EST A VOUS! »
Paix profonde, instantanée
Merci, merci, merci.....
 
 






Envol

Ce matin, me rendant dans notre chambre, j'ai surpris une mésange qui s'y était introduite par la fenêtre entrouverte. J'ai aussitôt ouvert en grand deux des fenêtres de cette pièce, puis me suis assise en méditation, sans plus penser à cette petite mésange.

Lorsque je suis sortie de ma méditation, la mésange était encore là, immobile, perchée sur une poutre. Mon mouvement soudain l'a effrayée, mais au lieu de sortir par l'une des fenêtres ouvertes, elle est allée se cogner à la 3ème fenêtre fermée. Je l'ai retrouvée ko sur le sol. Je l'ai prise dans mes mains et me suis installée sur le rebord d'une des fenêtres ouvertes. La pauvre petite innocente haletait de toutes parts, avec son cœur, avec son bec, avec ses yeux... Je l'ai vue en train de mourir. A un moment elle s'est couchée sur le côté dans le creux de ma main, abandonnée à ce qui allait advenir. Alors j'ai bougé légèrement mes doigts pour la stimuler doucement à travers la paume de ma main. Puis je l'ai caressée délicatement. En sentant le mouvement de ma main, elle a commencé à se redresser. Elle était très faible. Je lui ai parlé alors du jardin, des fleurs, des arbres, de ses ami(e)s qui l'attendaient, des graines de pissenlits, du soleil, de la lumière, et elle m'a regardée, ses yeux sont devenus plus vivants, plus assurés, plus confiants, puis d'un coup d'aile, elle s'est retournée vers l'espace ouvert devant elle et s'est envolée.

Ce matin, une petite mésange a mis un merveilleux soleil dans mon cœur.



Renaissance

Cette histoire se passe voici environ 17 ans.

La fille d’une amie vient de subir un très grave accident de voiture. Elle est dans le coma. Un coma si profond que les médecins la considèrent morte. Elle a un peu plus de 20 ans.

Mais sa mère ne croit pas à la mort de sa fille et elle conjure les médecins de la maintenir en vie avec les perfusions d’usage dans cette situation.

Les jours passent et sa détermination demeure intacte : non, ma fille est en vie, je le sais, je le sens de tout mon être. Malgré l’avis du corps médical, contre vents et marées elle lutte. « Je sais qu’elle va revenir » ;

Et cette amie qui n’est pas « croyante » au sens traditionnel du terme, et qui refuse toute religion,  se rend chaque jour dans une église, lieu de recueillement,  pour appeler sa mère décédée. Sa prière, sa complainte,  se formule ainsi : Maman, rends moi ma fille s’il te plait !  Prière spontanée, instinctive, supplique : Maman, rends moi ma fille s'il te plait. De son côté sans quelle le sache, son frère formule la même prière avec autant de force.

Cette jeune femme dans le coma, quand elle était petite fille et avait une anicroche avec sa mère avait coutume de prendre son vélo et de traverser dans la campagne les quelques kilomètres qui la séparaient de sa grand mère pour être consolée.

3 semaines passent, et notre amie tient bon. « Je sais qu’elle est en vie ».

Puis vient le jour où la jeune femme se réveille à la stupéfaction générale, sauf de sa mère.

Et celle-ci, au chevet de sa fille, l’interroge : mais pourquoi es-tu partie si longtemps ?

Mais, Maman, tu n’avais pas à t’inquiéter, j’ai passé tout ce temps auprès de Mamie !

Telle fut la première parole de sa fille à son réveil.


Libérations


Au cours d’un stage de développement personnel.

Une femme, la quarantaine passée, exprime avec une grande souffrance et une lourde tension intérieure la culpabilité dans laquelle elle se trouve depuis la mort de sa mère.

Elle s’était engagée fermement à accompagner sa mère jusqu’à sa fin ultime. Celle-ci était très malade, grabataire, et nécessitait une présence jour et nuit. Sa fille avait donc arrêté toute activité professionnelle et se consacrait sans relâche aux soins dont sa mère avait besoin. Jusqu’à en tomber elle-même gravement malade au point de devoir être hospitalisée pendant près de trois mois.

Et ce qui devait arriver arriva : le décès de sa mère intervint lors de son séjour à l’hôpital.

Profonde culpabilité de ne pas avoir tenu cet engagement de l’accompagner jusqu’à sa mort.

Culpabilité qui ronge totalement sa vie. Et ce depuis plusieurs années.

Elle nous relate son histoire et je lui souffle : mais peut être ta mère a-t-elle eu besoin de ce moment de solitude pour se préparer à son départ ?

Le lendemain, le groupe se réunit à nouveau, et elle demande la parole. Elle est rayonnante. Ses yeux pétillent d’une nouvelle vie.

Et elle nous raconte : «  Cette nuit j’ai vu ma mère en rêve. Et elle m’a exprimé combien ce moment de solitude, lors de mon hospitalisation, avait été précieux pour elle. Elle a pu ainsi, depuis son lit de grabataire, régler ce qui lui restait encore à faire pour aller vers sa libération. Et son départ s’est fait pour elle en toute sérénité. »

Merveilleuses libérations !

Notre place n’est pas toujours là où nous le croyons…



Redevenir des petits enfants....

Récemment, notre fille nous avait confié la garde de son fils, notre petit-fils.

Le premier matin de son réveil, je vais le chercher dans sa chambre, et je vois à mon apparition son petit visage se tendre, son regard devenir interrogatif, mais pas de larmes: "Ce n'est pas Papa aujourd'hui? Ni Maman? Mais pourquoi? ". Voilà ce que je lis dans son regard.

Je lui explique sommairement, le câline, puis l'installe sur la table à langer. Sur celle-ci, il y a une boîte en osier avec tout le matériel nécessaire pour le change, cotons, crèmes, etc...

Je l'allonge et là, je le vois me fixer intensément de ses deux yeux, tandis que son petit bras  se tend délibérément vers la fameuse boîte, jusqu'à un endroit très précis, et pas ailleurs. Il SAIT qu'il y a LA quelque chose pour lui.

Je le laisse faire. Avec ses petits doigts il prend un flacon, de la même taille que ses doigts, mais qui contient le remède que ma fille lui donne lorsqu'il se sent en insécurité.

Puis il ouvre grand la bouche. Connaissant bien ce remède, je lui en donne une goutte. Il l'absorbe et réouvre grand la bouche: deuxième goutte.

Puis terminé.

Je range le flacon, stupéfaite de découvrir qu'il savait très précisément ce dont il avait besoin et où il pouvait le trouver.

La journée s'est poursuivie dans les rires et la joie de vivre. Le nuage avait totalement disparu.

Sagesse et merveille de l'innocence.





Naissance

A la maternité. Une jeune femme vient d'accoucher. C'est son premier enfant et l'accouchement a été long et difficile.

Au lendemain de la naissance, la maman est épuisée et désemparée devant son bébé qui pleure beaucoup. Sans doute est-il très fatigué par sa naissance, et le lait de la maman n'étant pas encore là, le bébé a faim.

L'équipe de la maternité, affairée, n'a pas beaucoup de temps à consacrer.

La maman et l'enfant sont dans une chambre double. Le papa demande une chambre individuelle. On lui répond que c'est peu probable qu'ils en aient une car il y a beaucoup de demandes.

A ce moment arrive la grand-mère. Elle se souvient des gestes, et spontanément libère la maman de son bébé qu'elle emmène dans le couloir pour le bercer et l'apaiser en marchant. Contre son cœur, l'enfant se calme et parvient même à lui faire un sourire dans son sommeil.

Pendant ce temps, le mari,la jeune maman et sa sœur partent trouver le calme dans le jardin de la maternité.

Un peu de temps s'écoule. Le bébé s'étant calmé, la grand mère attend dans la chambre. Quand soudain débarque une femme, grande, avec une blouse blanche, dans les soixante ans. Beaucoup d'assurance. Très déterminée. Elle demande :"où est la mère?" - "Elle est partie s'aérer. Pourquoi?" - "j'ai une chambre à lui proposer mais si elle n'est pas là, la chambre ira à une autre personne... J'ai besoin de sa réponse à elle sur le champ". Aussitôt la grand mère assume. Oui c'est bon "on" prend. Le déménagement est instantané. Le bébé pleurant dès que la grand mère le repose dans son lit, l'équipe sous la direction de cette "dame" prend l'aspect matériel en mains. La grand mère esquisse une demande auprès d'une femme de service: "je crois que le bébé a faim. Il lui faudrait un biberon." On lui répond: seule la maman a le droit de demander.

Ok.

Le bébé s'est remis à pleurer.

5 mn plus tard, la grand mère et bébé sont dans la chambre individuelle. Soudain arrive la femme avec sa blouse blanche, un biberon en mains, délivrance pour le bébé qui découvre le goût de son premier biberon, la maman arrive peu après, le calme s'instaure à nouveau, un Ange est passé.

Impossible de ne pas voir un Ange sous les traits de cette grande femme avec sa blouse blanche. Personne ne l'a revue dans les jours qui suivirent. Bien sûr elle faisait partie de l'équipe de la maternité, mais son apparition soudaine, son attention très particulière, les parfaites décisions qu'elle a su prendre et sa détermination étaient incontestablement guidées par un Ange...

Plus tard d'autres Anges se sont à nouveau manifestés auprès de cet enfant et de ses parents... Un grand merci à eux, même si les personnes concernées n'ont pas su que leur main était ainsi guidée...


L'Indien des Amériques


 Un Indien des Amériques doit traverser une longue plaine pour rendre visite à l’un de ses proches qu’il n’a pas vu depuis longtemps. La route est longue. Trop loin pour son cheval. Il lui faut le ménager, ce cheval qui l’accompagne depuis si longtemps.

 Un de ses voisins doit se rendre au même endroit et très simplement lui propose de faire le trajet avec lui en voiture.

 L’Indien ne voit pas d’autre solution. Son vieil oncle va mourir et le temps presse. Mais il faudra plusieurs jours, il le sait et accepte.

 Les voilà partis.

 A la première halte, au moment de reprendre la route, l’Indien s’assied dans sa pose rituelle et ne fait plus un geste.

 Son compagnon l’interpelle, s’impatiente, mais que fais tu ? Le temps presse, nous ne pouvons pas nous permettre de traînasser, on m’attend là-bas, et ton oncle, s’il meurt avant qu’on arrive ! etc etc… Réflexions que nous connaissons tous très bien !

 L’indien, fumant son calumet dans une impassibilité parfaite lui répond : ta voiture va trop vite. Mon âme est restée près de  mon cheval, alors je l’attends, je ne peux pas faire ce chemin sans elle. Je repartirai quand elle sera là.
 

N’est-ce pas là une belle histoire ?

J’y songeais dernièrement lors d’un voyage en avion. Nous savons combien les voyages en avion sont rapides, mais combien les temps d’attente dans les aéroports sont longs. Et je méditais sur cette histoire si jolie. Ces temps d’attente contre lesquels nous nous bagarrons intérieurement et que nous trouvons si souvent insupportables ne sont-ils pas plutôt un des bienfaits paradoxaux de la modernité ? Celui de permettre à notre âme de prendre le temps de nous rejoindre ?
 
L’avion et l’univers des aéroports est un exemple comme beaucoup d’autres. Ne disait-t-on pas jadis : la patience est mère de toutes les vertus ? Formulation différente, mais qui rejoint tellement l’histoire de notre sage indien.

Les pas dans le sable
 

Un homme vient de mourir.  « Homme » au sens générique du terme : femme ou homme l’histoire ne le précise pas. Nous utiliserons donc le pronom « il » avec la convention qu’il entend aussi bien une personne de sexe féminin ou masculin.

Cet homme se retrouve à la porte du Paradis où Jésus est là pour l’accueillir.

 A cet instant précis, la vie tout entière du nouveau défunt se met à défiler devant ses yeux . Il voit ses joies, ses peines, ses amours, ses souffrances, ses attentes comblées, ses espoirs déçus,  tous les évènements de sa vie, indépendamment de l’importance qu’il leur accordait, les êtres qu’il a laissés sur terre… Il voit tout, mais en particulier un chemin de sable, et sur ce chemin les traces de pas de deux personnes. Parfois d’ailleurs il ne voit plus que les traces d’une seule personne. Tantôt les pas sont très légers dans le sable, tantôt ils sont très lourds. En particulier, lorsque les pas d’une des personnes disparaît, la trace de ceux qui demeurent s’enfonce un peu plus lourdement.

 L’homme s’étonne de ces pas . Il comprend que ce sont ses propres traces, mais il s’interroge : qui était-ce donc à mes côtés, sur le chemin de ma propre vie ?

Jésus lui répond : N’as tu pas senti comme je t’accompagnais tout au long de ta vie ? Ces traces de pas sont les miennes !

 Et l’homme : Mais là où il n’y a plus que les traces d’une personne ? Me laissais-tu donc tout seul ?

 Jésus : Ah…  ces moments-là… ils ont été les plus difficiles de ta vie ! Comme tu avais du mal à avancer, pour te soulager je te prenais sur mes épaules et le chemin se faisait un peu plus léger pour toi. Puis quand je te voyais à nouveau bien solide, et que la vie s’adoucissait pour toi, je te reposais à terre. Et nous continuions ainsi à cheminer côte à côte.
 

Les clefs (9 février 2013)

K est venue quelques jours en Dordogne tandis que son compagnon est resté à Paris.

Je la rejoins à la gare et nous profitons de ce moment précieux entre femmes pour déjeuner en ville. Le téléphone de K sonne par 2 fois, mais dans le brouhaha du restaurant nous ne l'entendons pas. Le repas terminé K découvre les 2 appels de son compagnon: il n'a pas les clefs de l'appartement et se retrouve donc bloqué à l’extérieur car les doubles sont à l'intérieur derrière la porte bien fermée. Ka a son jeu de clefs, mais comment le faire parvenir à B? Il est 14heures, 2 idées montent: chronoposte d'abord, oui mais en moi-même je suis dubitative sur l'efficacité du chronoposte un vendredi. Néanmoins, étant au volant de la voiture, je prends la direction de la poste. Puis B lance une autre idée: un passager d'un train Limoges-Paris? Je suis perplexe car je crois le prochain train à 16h et n'ai pas envie de rester à Limoges jusqu'à 16h, néanmoins tous nos sens sont en éveil pour trouver LA solution. K consulte son téléphone portable, il est 14h et quelques minutes: train à 14h17! Merveilles de la modernité des téléphones portable! J'oblique aussitôt vers la gare. 5 minutes plus tard, nous y sommes, je dépose K qui se rapproche d'une jeune femme. Celle-ci, d'abord méfiante, on peut comprendre, adhère aussitôt car il vient de lui arriver la même mésaventure. Les noms, téléphones sont échangés, et B sera sur le quai de la gare à l'arrivée du train, avec pancarte pour identification!

Encore une fois, histoire banale de la vie quotidienne. Mais ce que nous avons ressenti de puissant, est que ayant mis tous nos sens en totale disponibilité, la situation s'est dénouée avec à la fois une grande rapidité et une infinie douceur. J'aime le terme alignement: quelque chose en nous s'est aligné, comme une verticalité de laquelle peut émerger la ou les bonnes réponses. La synchronicité se manifeste. Le geste juste engendre la juste réponse. Les Anges nous ont portés, accompagnés, guidés. Ils ont induit en nous la pensée et le geste justes.Et ces moments là me font éprouver une infinie gratitude.


Les cloches de Notre Dame (2 février 2013)


Il y a 3 jours, au milieu des informations si douloureuses du journal télévisé, le commentateur a présenté les nouvelles cloches de Notre Dame.

Ne peut-on y voir une lumière parmi les souffrances de notre monde? Joyeuses Pâques, Paris libéré, le rythme sacré du temps dans nos campagnes, le merle qui annonce le printemps jaillissant de l'hiver, les crocus qui pointent le nez encore tout emmitouflés sous la neige, et le rossignol qui remplit l'espace de sa musique éternelle...

Allégresse de la vie

Et bientôt la musique de ces nouvelles cloches s"élèvera rayonnante au-dessus des tumultes de la capitale pour chanter à nos oreilles une symphonie nouvelle.

N'y a-t-il pas là de quoi se réjouir? Le monde est douloureux, le monde souffre, mais, en ouvrant nos yeux ou nos oreilles, nous pouvons trouver à de très nombreux  instants de notre vie une ou des lueurs d'espoir qui réchauffent le cœur.


Le piano des Anges (29 janvier 2013)

B. est retraité et la passion qui l'anime depuis le début de sa retraite est le piano.  Mais il est encore en semi activité. Aussi chaque moment de liberté entre deux obligations lui est infiniment précieux pour l’apprentissage de ses gammes, le jeu des accords, la souplesse des doigts, le contact intime avec le clavier...

Sa semi activité vers l’extérieur l'oblige à se rendre régulièrement à Paris, et bien souvent il emporte avec lui quelques partitions ou exercices pour mémoriser son travail musical.

La semaine dernière, à la fin de ses rendez vous professionnels, l'heure était venue pour lui de rejoindre la gare. Il avait du temps devant lui avant l'heure du train.

Arrivé à la gare, ne voit-il pas venu de nulle part - ou déposé par les Anges - un magnifique piano au centre de l'esplanade des cafés, kiosques à journaux, salle des pas perdus, exactement à l'entrée des quais.

Alors, le temps qui lui restait avant le départ de son train, il s'est installé au piano, a sorti ses partitions, et fait ses gammes. Quand l’heure du train est arrivée, un autre pianiste est venu prendre le relais en attendant son train.


Merci les Anges...

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Les seaux de larmes (27/01/2013)

Une maman vient de perdre son enfant à la suite d'une longue maladie. Inconsolable, elle passe ses journées à pleurer sans pouvoir s'arréter. Oh combien compréhensible!

Mais une nuit, elle fait le rêve suivant:

Elle voit toute une équipe de jeunes enfants qui courent vers un but plus lointain. ils sont joyeux, chantent, s'amusent et rient. Mais en arrière de la troupe, un enfant dans lequel elle reconnaît son propre enfant (je ne me souviens pas s'il s'agissait d'une fille ou d'un garçon, mais peu importe) qui avance péniblement à la traîne.

Le plus étonnant dans ce paysage d'un autre monde est qu'il porte à chaque main un seau très lourd manfestement rempli d'eau.

Dans le rêve, elle parvient à s' approcher de son enfant et lui demande: mais quels sont ces seaux si lourds que tu transportes? Ne peux-tu pas les poser et courir vers tes compagnons de voyage?

Et l'enfant lui répond: Ma chère maman, ces seaux sont remplis de tes larmes, voilà pourquoi ils sont si lourds...

La maman comprit alors qu'elle devait alléger impérativement le voyage de son enfant dans l'au-delà et sécha définitivement ses larmes, non pas avec violence contre elle-même mais avec la légèreté d'un authentique amour dans le cœur.





Sans plomb ou gasoil? (26/01/2013)

J'avais à remplir un bidon de sans plomb pour un usage de motoculture.

Je me rends donc à la pompe à essence et remplis tranquillement mon bidon, puis me souvenant que le réservoir de ma voiture était presque vide, je transfère le tuyau d'arrivée de la pompe dans ma voiture. Je vois défiler le litrage et rapidement, au bout de quinze litres très précisément, sans raison apparente, je sens la nécessité impérieuse d'interrompre là le remplissage de ma voiture. Je paye l'ensemble et rentre tranquillement à la maison, le cœur en paix avec le sentiment du geste accompli.

Mais 5 kilomètres plus loin, à l'entrée de ma maison, une sensation commence à tourner autour de moi. Tout d'abord très imprécise, elle envahit peu à peu mon espace jusqu'à devenir une véritable interrogation: quelque chose ne va pas... mais quoi? Comme une mouche qui tournoie autour du visage et dont on arrive pas à se débarrasser. Je m’arrête et réfléchis: qu'ai-je fait ou que n'ai-je pas fait? Peu à peu l'idée émerge que je n'ai pas mis le bon carburant au bon endroit. Mais lequel et où? Je devais mettre du super dans le bidon: relativement facile à vérifier. Mais ma voiture n'accepte que du diesel, il est 12h30, la pompe est fermée et je n'ai pas le
ticket de caisse, tout juste le ticket carte bleue. Aurais-je mis aussi le super dans ma voiture? La réponse se fait de plus en plus certaine : oui. Sur internet, je lis que cette erreur peut être fatale aux moteurs diesel, mais sur le livret de la voiture j'y découvre qu'on peut faire un léger mélange sans que cela n' entraîne de dégâts... Je reprends espoir: en remplissant complètement mon réservoir de bidons de diesel (selon le conseil judicieux de mon garagiste) , il n'y aura peut être aucun dommage et j'aurai évité le pire. Ce qui s'est effectivement produit.

Banale histoire de la vie quotidienne.

Pourtant ce que je garde c'est cette petite voix, près de la pompe, qui m'a glissé à l'oreille: "ça suffit, arrète, tu as suffisamment mis de carburant dans ton réservoir", et cette autre arrivant à la maison: "réfléchis, il y a un problème".

Ces petites voix sont fréquentes, mais on n'y prend pas garde et on les laisse passer sans s'y arréter ne serait-ce que quelques secondes, pris que nous sommes par le mouvement si rapide de nos vies quotidiennes. Pourtant si nous y réfléchissons, elles sont souvent de très bon conseil.


 



Envol
Ce matin, me rendant dans notre chambre, j'ai découvert une mésange qui s'y était introduite par la fenêtre entrouverte. J'ai donc ouvert grand deux des fenêtres de cette pièce, puis me suis assise en méditation, sans plus penser à cette petite mésange. Lorsque je suis sortie de ma méditation, la mésange était encore là, immobile, perchée sur une poutre. Mon mouvement soudain l'a effrayée, mais au lieu de sortir par l'une des fenêtres ouvertes, elle est allée se cogner à la 3ème fenêtre fermée. Je l'ai retrouvée ko sur le sol. Je l'ai prise dans mes mains et me suis installée sur le rebord d'une des fenêtres ouvertes. La pauvre petite innocente haletait de toutes parts, avec son cœur, avec son bec, avec ses yeux... Je l'ai vue en train de mourir. A un moment elle s'est couchée sur le côté dans le creux de ma main, abandonnée à ce qui allait survenir. Alors j'ai bougé légèrement mes doigts pour la stimuler doucement. En sentant ma main bouger, elle a commencé à se redresser. Elle était très faible. J'ai commencé à lui parler du jardin, des fleurs, des arbres, de ses ami(e)s qui l'attendaient, et elle m'a regardée, ses yeux sont devenus plus vivants, plus assurés, plus confiants, puis d'un coup d'aile, elle s'est retournée et s'est envolée.
Ce matin, une petite mésange a mis un merveilleux soleil dans mon cœur.


Photo

L'Herboriste sous la neige





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